Voilà, nous avons enfin notre prochaine destination... l'Algarve, que nous n'avons pas encore visitée et que nous traverserons de part en part pendant le congé de la Toussaint.
Et comme nous voulons "tester" ce que nous pensons devenir notre mode de voyage "de dans 5 ans", nous avons aussi loué ceci.
Alors, si quelqu'un a des suggestions pour une ballade de 7 jours dans le sud portugais, elles sont les bienvenues !
Hors des sentiers battus
dimanche 30 septembre 2012
mercredi 15 août 2012
L'hypocrite et l'irresponsable
Retour de vacances... Un air de déjà lu flotte dans la presse dite sérieuse pour laquelle je cède plus de deux-cents euros par an pour un abonnement. Michèle Martin pourrait être libérée sous conditions. Les électeurs qui en 1996 ont reconnu que les modifications du système judiciaire allaient dans le bon sens, les juges qui l'ont condamnée, les députés qui ont voté les lois, les ministres qui les ont écrites le savaient. Vraisemblablement, quelque part vers les années 2010-2015, Michèle Martin sortirait de prison.
Et l'on voudrait aujourd'hui crier au scandale ! Vendre un peu plus de papier en attisant la vengeance populaire, la double condamnation d'un tribunal, assortie du bannissement. J'étais frappé en recevant sur Facebook hier une caricature montrant Michèle Martin ayant droit au minimex, comparée à un "pauvre clochard" mourant de faim.
Arrêtons ! S'il vous plait, arrêtons... Madame Martin a commis des actes atroces, et il n'existe pas de punition assez dure pour de tels faits. Mais elle remplit également les conditions qui l'autorisent à recouvrer une liberté conditionnelle. Et elle a remis à cette fin un projet que peu de prisonnier accepteraient de remettre, troquant sa prison contre un enfermement volontaire. Quel sens peut encore avoir l'emprisonnement si aucun espoir d'en sortir n'existe. Pourquoi se comporter correctement derrière les barreaux si l'on n'est pas récompensé par rapport à ceux qui sèment la violence dans le système carcéral ?
De tous les coins populistes du pays, l'on entend que pour les "monstres" comme Madame Martin, il faut un régime spécial. C'est oublier que le coeur d'un système démocratique qui fonctionne, c'est de disposer de législateurs qui écoutent et réfléchissent, de gouvernements qui décident, mais surtout (en l'occurrence) d'une justice qui arbitre sans être asservie aux émotions.
Je regrette que Madame Martin n'ait rien fait pour apaiser la douleur des familles de ses victimes, comme je regrette (tout en le comprenant) que ces dernières restent cloitrées dans une exigence de "loi du talion" qui ne trouvera jamais satisfaction. Mais si Madame Martin s'est comportée de manière à pouvoir bénéficier - aux yeux de la loi - d'une libération conditionnelle, il faut qu'elle en bénéficie. Et si elle ne peut trouver un travail rémunéré, il est normal qu'elle bénéficie d'un revenu minimal (qui sera sans doute celui d'un cohabitant vu son lieu de résidence). Que celui qui ne veut pas la voir bénéficier d'une telle assistance lui propose un travail normalement rémunéré, mais je crains que l'on ne se pousse pas au portillon...
Et puis, pour revenir au début de mon propos, j'ai une pensée pour Monsieur Metdepenningen, chroniqueur judiciaire du Soir, qui s'est encore fendu cette semaine d'un éditorial appelant à la haine. Comme je vous plains Monsieur, combien de souffrances et de frustrations devez-vous avoir rencontré dans la vie pour déployer autant d'énergie à demander la souffrance d'une autre.
Non, vraiment, il est temps que Madame Martin se perde dans les méandres d'un couvent et que Monsieur Metdepenningen pense enfin à prendre sa pension. Car attention, dans trois ou quatre and, le même scénario risque de se poser avec un autre acteur des drames de 1996, combien plus dangereux celui-là...
Et l'on voudrait aujourd'hui crier au scandale ! Vendre un peu plus de papier en attisant la vengeance populaire, la double condamnation d'un tribunal, assortie du bannissement. J'étais frappé en recevant sur Facebook hier une caricature montrant Michèle Martin ayant droit au minimex, comparée à un "pauvre clochard" mourant de faim.
Arrêtons ! S'il vous plait, arrêtons... Madame Martin a commis des actes atroces, et il n'existe pas de punition assez dure pour de tels faits. Mais elle remplit également les conditions qui l'autorisent à recouvrer une liberté conditionnelle. Et elle a remis à cette fin un projet que peu de prisonnier accepteraient de remettre, troquant sa prison contre un enfermement volontaire. Quel sens peut encore avoir l'emprisonnement si aucun espoir d'en sortir n'existe. Pourquoi se comporter correctement derrière les barreaux si l'on n'est pas récompensé par rapport à ceux qui sèment la violence dans le système carcéral ?
De tous les coins populistes du pays, l'on entend que pour les "monstres" comme Madame Martin, il faut un régime spécial. C'est oublier que le coeur d'un système démocratique qui fonctionne, c'est de disposer de législateurs qui écoutent et réfléchissent, de gouvernements qui décident, mais surtout (en l'occurrence) d'une justice qui arbitre sans être asservie aux émotions.
Je regrette que Madame Martin n'ait rien fait pour apaiser la douleur des familles de ses victimes, comme je regrette (tout en le comprenant) que ces dernières restent cloitrées dans une exigence de "loi du talion" qui ne trouvera jamais satisfaction. Mais si Madame Martin s'est comportée de manière à pouvoir bénéficier - aux yeux de la loi - d'une libération conditionnelle, il faut qu'elle en bénéficie. Et si elle ne peut trouver un travail rémunéré, il est normal qu'elle bénéficie d'un revenu minimal (qui sera sans doute celui d'un cohabitant vu son lieu de résidence). Que celui qui ne veut pas la voir bénéficier d'une telle assistance lui propose un travail normalement rémunéré, mais je crains que l'on ne se pousse pas au portillon...
Et puis, pour revenir au début de mon propos, j'ai une pensée pour Monsieur Metdepenningen, chroniqueur judiciaire du Soir, qui s'est encore fendu cette semaine d'un éditorial appelant à la haine. Comme je vous plains Monsieur, combien de souffrances et de frustrations devez-vous avoir rencontré dans la vie pour déployer autant d'énergie à demander la souffrance d'une autre.
Non, vraiment, il est temps que Madame Martin se perde dans les méandres d'un couvent et que Monsieur Metdepenningen pense enfin à prendre sa pension. Car attention, dans trois ou quatre and, le même scénario risque de se poser avec un autre acteur des drames de 1996, combien plus dangereux celui-là...
vendredi 3 août 2012
N'abandonnez pas vos souliers en vacances
Ce post est dédié à quelqu'un qui, dès qu'elle voit une flaque d'eau d'une importance suffisante que pour y tremper le pied, trépigne d'impatience pour y arriver.
Nous sommes partis aujourd'hui au Lac d'Anterne, en passant par le Refuge Alfred Wills. C'est une rando que nous n'avions plus faite depuis plusieurs années. Je ne sais pourquoi, nous avons pour la première fois fait le tour complet du lac qui nous a paru bien plus grand que lors de notre première visite.
Le diaporama complet de la visite se trouve ici
Nous sommes partis aujourd'hui au Lac d'Anterne, en passant par le Refuge Alfred Wills. C'est une rando que nous n'avions plus faite depuis plusieurs années. Je ne sais pourquoi, nous avons pour la première fois fait le tour complet du lac qui nous a paru bien plus grand que lors de notre première visite.
Le diaporama complet de la visite se trouve ici
mercredi 1 août 2012
Ichtyothérapie au Lac de Gers
Matinée de bricolage et de "remise en forme" à Samoëns. Dans les nouveaux aménagements du studio, il y aura désormais une porte "moustiquaire" (celle qui me permet à 21h30 d'écrire toutes lumières allumées, en laissant la porte ouverte, et les mouches et moustiques dehors !), et deux trois nouvelles bricoles à gauche ou à droite.
Mais bon, on allait par rester là à simplement faire des trous dans des murs, alors qu'il y a des sentiers plein de soleil qui nous attendent. Et comme cela fait longtemps que nous n'avions plus randonné "lacs",
Mais bon, on allait par rester là à simplement faire des trous dans des murs, alors qu'il y a des sentiers plein de soleil qui nous attendent. Et comme cela fait longtemps que nous n'avions plus randonné "lacs",
lundi 30 juillet 2012
Lus la Croix Haute...
Là où nous avons retrouvé du Wifi... un petit camping, perdu au pied d'un col (de la Croix Haute) et au paysage très particulier (le massif de Devoluy).
Les sommets de ce massif sont très caractéristiques. Posés tout en douceur, mais cependant assez haut.
Le massif de Devoluy, vu du camping |
Comme nous n'avions le temps que d'une seule rando, nous avons choisi celle qui nous était présentée comme très "panoramique" par l'office du tourisme local. Et sans déception: la pointe Feuilette nous a balladé toute la journée avec une vue à 360° assez époustouflante.
La descente se fait par un immense vallon que l'on dévale petit à petit pendant près de deux heures pour passer des 1881 mètres du sommet au 1100 du village.
En regardant vers le nord, à partir de la pointe Feuillette |
La descente par le vallon de Chassemule |
Demain, nous reprenons la route vers Samoëns, avec une envie de "randonner" des lacs.
Retour en France...
Après nos quelques jours à Baveno (Lac Majeur) nous sommes repartis vers la France. Tourettes-sur-Loup (souvenirs, souvenirs pour certain(e)s) d'abord, avec du WiFi à 25 cents la minute !, puis enfin du WiFi gratuit à Lus la Croix Haute, dans un superbe petit camping répondant au doux nom de Champ de Chêvre...
J'ai beaucoup aimé les chats de Tourettes. Celui-ci n'a pas bougé de la place où il se trouve pendant au moins les deux jours durant lesquels nous sommes passés et repassés devant lui...
C'est d'une vue comme celle-là que l'on peut rêver en se promenant par ici.
En remontant les ruelles du Haut de Cagnes, nous tombons sur le "Cercle des Amis" qui organise donc chaque année un championnat du monde de "boules carrées". Site à visiter pour comprendre de quoi il s'agit, mais cela a l'air très sérieux, y'a même des américains qui s'y intéressent...
Par contre, se promener dans les ruelles des Hauts de Cagnes quand il fait 35° en bord de mer, c'est un petit plaisir qui ne se refuse pas...
Pour le casse-croute, nous avons découvert la Socca, sorte de chips à base de farine de pois chiche dont on peut trouver la recette ici.
Nous nous sommes trouvé une cascade, assez loin en remontant le courant. Pour certaine, c'était l'occasion rêvée de mouiller son maillot, pour d'autre, une bonne raison de sortir l'appareil photo...
Je me suis même offert un "moment entomologique" en observant le jeu de la lumière et des pattes des araignées d'eaux sur le fond de la rivière. Un très joli ballet dans lequel chaque araignée semble jouer un personnage presque humain.
Tourettes, paysage avec chat |
Vue du vieux village à partir de la colline |
Par contre, la chaleur qui régnait à Cagnes sur Mer et dans les hauts de Cagnes rendait la survie pénible, même si les paysages sont très zolis.
Le "Cercle des Amis" organise un championnat du monde de boules carrées... |
Dans les ruelles du vieux Cagnes |
La Socca, spécialité niçoise |
Pour le casse-croute, nous avons découvert la Socca, sorte de chips à base de farine de pois chiche dont on peut trouver la recette ici.
Le lendemain c'était une sortie par les Gorges du Loup, avant de reprendre la route. Nous avons cherché en vain le "sentier du Paradis", mais avons quand même trouvé notre bonheur en remontant le cours du Loup à partir de Pont du Loup.
Il semble que lutter contre le courant de la cascade est un effort vain |
Sans commentaire. |
La danse des araignées d'eau dans le Loup |
mercredi 25 juillet 2012
Journées d'amitié à Veysonnaz
La vue sur la vallée du Rhone à Sion, depuis Veysonnaz |
Ils nous ont fait découvrir les bisses du Valais, sorte de canaux d'irrigation qui participent de l'histoire régionale, en particulier, la grande bisse de Vex.
Le long de la grande bisse de Vex... |
Le paradis est à vendre... prix non précisé. (faire offre ?) |
Ce qui est certain, c'est que l'accueil fut fantastique: totalement complet, ils ont déniché un emplacement réservé à l'année non occupé pour le moment pour nous permettre d'y planter notre tente. Ce qui nous permet de dormir dans un enclos fleuri, avec terrasse en dur et un confort super... si notre "génial" matelas pneumatique n'avait pas eu l'idée d'avoir une fuite...
Pour se consoler, nous avons passé la soirée à regarder le crépuscule sur le lac à Feriole, petit port dans une crique retirée du lac, à quelques kilomètres de l'ambiance plus chaude de Baveno même.
Crépuscule sur Feriole |
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