Ce sont enfin les vacances, et pour nous mettre en jambes, après une halte camping pour essayer notre "Quechua 2 secondes" et une visite de Besançon et d'Ornans (deux villes superbes dont il faudra que je vous parle), nous sommes arrivés hier soir à Samoëns.
Nous voulions une mise en jambes un peu sérieuse, donc nous sommes partis
vers le refuge de Folly, petite promenade tranquille, partant de 1000 m pour arriver à 1550, en passant par un chemin à flanc de falaise, en traversant le pont des Barmes et ses drapeaux tibétains pour arriver au refuge où nous avons admiré un potager d'altitude qui donne envie de passer une nuit là-haut.
Le passage du pont des Barmes pour traverser vers le versant "Folly" |
Après un peu de repos, nous sommes repartis vers le lac des Chambres. La randonnée devient franchement plus difficile, avec notamment un passage de névé situé tout au bout d'un pierrier au pied de la falaise.
Au retour, nous tenterons de descendre ce névé "en luge" sur notre postérieur... l'expérience fut humide, froide, et enrichissante pour le commerçant qui devra me vendre un nouveau coupe-vent...
Le franchissement du Névé de Folly en partant vers le lac de Chambres |
Mais c'est le lac des Chambres lui-même qui est une petite merveille. Perché à plus de 2000 mètres, au pied du col du même nom, c'est un lac semi-gelé en permanence, dont la "vidange" est fermée par des blocs de glaces. Les bleus profonds et turquoises jouent avec le blanc des neiges éternelles pour offrir un spectacle magique.
Ce n'est pas l'envie d'y plonger qui manque, mais la température ne le permet vraiment pas. |
Au bord du lac, quelques fleurs s'épanouissent au milieu de l'aridité des cailloux |
Sur le chemin du retour, entre le pont de Barmes et le parking du Crêt, le sentier passe en bord de falaise et offre des vues parfois vertigineuses sur la vallée du Giffre, les dents d'Oddaz et une retenue d'eau du Clévieux.
Quelques passages plus difficiles sont sécurisés par des chaînes. |
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